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Quand tu ne rentres pas dans les cases, tu bouscules le monde

Être hors des cases, différent, inclassable apparaît souvent aux autres comme étant une menace, et si c'était votre brillance?





Mettre dans des cases nous rassure

Notre instinct de survie nous pousse à juger chaque situation pour évaluer si nous sommes en sécurité ou en danger. C'est un mécanisme inconscient : on classe, on étiquette, on met les autres dans des cases pour savoir à qui l'on a affaire.


La chose que les autres détestent le plus : ne pas pouvoir vous mettre dans une case.

Si quelqu’un n’arrive pas à vous cataloguer ou si vous ne correspondez pas à la bonne case qui le rassurerait, son système d’alerte s’active. Son cerveau perçoit un danger, et sans même s’en rendre compte, il va instinctivement :

🔹 Se mettre sur la défensive

🔹 Vous éviter

🔹 Se figer et perdre ses moyens

Tout cela en une fraction de seconde, avant même de vous connaître.


👉 Si vous êtes inclassable, vous êtes perçu comme une menace.

👉 Si vous êtes trop différent, vous faites peur.

👉 Et quand on fait peur, on risque d’être exclu.

C’est aussi pour cela que tant d’entre nous cachent leur singularité et essayent de rentrer dans des cases.



J'ai récemment vécu une situation intéressante

Je suis allée voir un thérapeute en mémoire cellulaire, par curiosité, après qu’une amie me l’ait vivement recommandé.


Dès le début, il me demande : « Vous êtes célibataire ? »Je réponds oui. Je n’ai jamais habité avec quelqu’un.

Puis il enchaîne avec une autre question, et j’explique que je vois quelqu’un depuis 20 ans.

Là, un peu désorienté, il me lance : « Ah, OK… Vous avez un plan cul depuis 20 ans. » Ce qui n’était pas le cas, mais je l'ai laissé me mettre dans cette case pour ne pas avoir à rentrer dans des explications qui ne mènent nul part !

Puis il continue, me pose des questions sur mes parents et me dit que j’ai sûrement un problème avec mon père.

Honnêtement, j’ai trouvé ça amusant.

Au fil des années, j’ai toujours été ouverte à explorer ma relation avec mon père. Mes parents comme beaucoup, ont divorcé quand j’étais jeune. Mais là, cette vieille analyse réchauffée ne résonnait vraiment plus avec moi.


Et j’ai réalisé quelque chose :


Lorsque tu ne rentres pas dans les cases, tu bouscules le monde et tu mets les autres mal à l'aise.

 

Pour moi, peu importe mon passé, mes parents, mes blessures… c'est mon choix.

Si j’avais voulu me marier, j’aurais fait ce qu’il fallait pour. Mais de son point de vue, ça ne pouvait pas être un choix. Et je me suis dit "Qui a décidé que ne pas vouloir vivre avec quelqu'un était un problème?"


Et si, au lieu de voir ma façon de vivre comme un problème, c’était justement une possibilité différente que peu de gens sont prêts à envisager sur cette planète ?


J’ai compris très jeune que pour avoir des relations qui fonctionnent pour moi, je devais me libérer de certains besoins, blessures, projections et attentes et choisir quelque chose de différent. Peu de gens peuvent percevoir l’espace que sont mes relations, car ils regardent tout à travers leurs propres filtres, expériences et peurs.

Et ce thérapeute n’avait aucune idée de ce dont j’ai conscience par rapport aux relations. Il essayait juste de me mettre dans une case…


Une case qui ne me correspondait pas.

Une case qui lui permettait de « se sentir en sécurité, de se rassurer » en tant que thérapeute et de trouver une solution à ce qu’il jugeait être un problème, mais qui, pour moi, était une possibilité différente.


Nous mettons les autres dans des cases pour nous rassurer, savoir comment réagir et gérer les situations de façon automatique. Et nous nous mettons dans des cases qui nous permettent, ainsi qu'aux autres, de nous situer dans cette réalité, et de savoir qui nous sommes et comment réagir. Mais ce n'est pas qui nous sommes.

Et si nous savions, mieux que quiconque ce qui fonctionne pour nous lorsque nous accédons à notre conscience de tout, sans jugement? Mettre dans des cases nous empêche de recevoir les possibilités infinies et le cadeau que chacun est.



E vous?

Dans quelle case vous a-t-on mis ?

À quelle étiquette vous êtes-vous identifié, alors qu’elle n’a rien à voir avec qui vous êtes vraiment ?

Et si, au lieu d’un danger ou un problème, votre différence était votre brillance?


💡 Peut-on vraiment enfermer un être infini dans une case ?

💡 Ou est-il temps de sortir du cadre et d’explorer les possibilités ?


Et si en étant vous, vous bousculiez le monde, quelles autres possibilités pourraient émerger ?


Love & Light !

Frederique Tabarant




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